La vanille est une variété d’épices qui coûte très cher dans le monde entier. Elle est très sollicitée dans différents domaines, la préparation culinaire, l’industrie cosmétique, la médecine ou encore la parfumerie. Déjà la plante est peu ordinaire, et elle se démarque par son goût unique et ses arômes caractéristiques. Il s’agit de la seule orchidée cultivée et utilisée à des fins alimentaires. Ce n’est pas tous les endroits de la planète qui ont le privilège de produire la vanille. Voici donc les différents pays producteurs et leur capacité de production respective.
Les principaux pays producteurs de vanille
Dotée d’un parfum aromatique adulé et très recherché, la vanille est considérée comme une épice luxueuse. En fait, il est possible de produire uniquement 1 kg toutes les 4 secondes, soit 8 000 tonnes de produits naturels par an dans le monde entier. Malgré cette rareté, cette épice a conquis la planète entière. Elle est plébiscitée dans différents domaines : agroalimentaire, culinaire, cosmétique, médicinal ou encore en parfumerie. En moyenne par an, la production mondiale de la vanille préparée est évaluée à 2500 t.
Le fruit vient du vanillier, qui se cultive dans des régions tropicales humides. Jusque-là, la production est dominée par deux pays, dont Madagascar et l’Indonésie. Durant longtemps, Madagascar a été le premier producteur de vanille en fournissant entre 60 et 80 % des besoins mondiaux, soit aux alentours des 2 000 tonnes. Mais la concurrence des synthèses de vanilline, les aléas climatiques et les crises politiques ont influencé ses rendements.
Au cours des années 1990, l’Indonésie a dépassé Madagascar. Actuellement, ce pays des lémuriens a de nouveau regagné sa place.
Les capacités de production mondiale de vanille
Introduite par les planteurs de la Réunion pour la première fois vers 1880, la culture de vanille s’est étendue dans la partie nord-est de Madagascar où le climat humide est plus favorable à son développement. Cet État insulaire dispose d’environ 30 000 hectares de champs dédiés à cet effet et cette filière fait vivre près de 80 000 artisans. Ses productions peuvent utiliser commercialement l’appellation d’origine « Vanille Bourbon », tout comme les autres producteurs dans la zone Sud-Ouest de l’océan Indien.
L’Indonésie fait partie également des puissances incontournables en matière de production de vanille. Ce pays possède à peu près 10 000 hectares de champs de vanillier, qui produisent en moyenne de 400 à 600 tonnes par an. Il se démarque par ses vanilles musquées, épicées accompagnées de quelques notes de réglisse noire et de raisins secs. À la différence des produits des autres pays, ses gousses s’avèrent être plus charnues, épaisses et extrêmement noires. Elles ressemblent aux vanilla tahitensis, des vanilles originaires de Papouasie Nouvelle-Guinée.
L’émergence d’autres pays producteurs
Outre le beau parfum qu’elle diffuse après traitement, la vanille est également un allié de taille pour la santé de par ses propriétés apaisantes digestives et toniques. L’augmentation de la demande a entraîné l’émergence de nombreux autres pays producteurs comme les Comores, le Mexique, l’Ouganda, l’État du Kerala en Inde, la Chine, la Réunion qui fournissent à peu près 100 tonnes. Tahiti et La Réunion en proposent, mais pas beaucoup en termes de production de vanille. Pourtant, leurs vanilles sont d’une qualité haut de gamme.
Pour différentes raisons, la production mondiale n’a pas fleuri en 2010 dans tous les pays. Aussi bien en Afrique qu’en Asie, les cultivateurs ont négligé les soins requis aux plants puisqu’ils se sentent accablés par la faible rémunération. À Madagascar, les vanilliers ont été lourdement ciblés par un champignon dénommé la fusariose.
Actuellement, la production mondiale de vanille transformée varie entre 1 200 à 2 000 tonnes en fonction des années. Mais elle est menacée sur le marché par la concurrence de la vanilline de synthèse.
